Décrit comme « un artiste unique et profondément original, à la très grande virtuosité » (Le Républicain Lorrain), Aurélien Pontier est l’une des personnalités marquantes de la jeune génération de pianistes français. À la fois soliste et partenaire de musique de chambre recherché, il parcourt tout le répertoire depuis ses débuts à l’Opéra de Paris à l’âge de 9 ans. En 2018 sortira un CD consacré aux œuvres de Liszt chez Ilona Records. Il sera en concert dans le cadre du Festival de Melle 2018, le dimanche 10 juin à 17h (programme en fin d’article).
Aurélien Pontier a commencé l’étude du piano avec la pianiste espagnole Marta Zabaleta, et manifeste des dons exceptionnels pour l’instrument. Il donne rapidement ses premiers concerts. C’est à l’issue d’un de ces récitals qu’Emmanuel Krivine le remarque et l’engage pour jouer le 1er concerto de Chopin avec l’Orchestre National de Lyon.
Il suit l’enseignement du grand pédagogue russe Konstantin Bogino avant d’entrer dès l’âge de 13 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Jean-François Heisser et de Rena Chereshevskaia, plus jeune étudiant en piano de cette institution. Ses études couronnées d’un 1er prix de piano et de musique de chambre, il se perfectionne à l’Arts Academy de Rome. Il a reçu les conseils de maîtres prestigieux comme Murray Perahia, Maria Joao Pires, Vladimir Krainev.
Aurélien Pontier a remporté le 1er prix à l’unanimité du jury au concours Vladimir Krainev (Kiev, Ukraine) grâce notamment à son interprétation du 2ème concerto de Rachmaninov en finale, ainsi que le concours international de Chioggia. Il a été accompagné entre autres par l’Orchestre National de Lyon, L’Orchestre National de Montpellier, l’orchestre de Padova-Venezia, l’Orchestre Philharmonique de Kharkov, la Camerata Bohemiana de Prague, sous la baguette de chefs prestigieux comme Sylvain Cambreling, Peter Csaba, Enrique Mazzola.
Chambriste passionné, il a pour partenaires Marc Coppey, Tatiana Vassilieva, Liana Gourdjia, Bertrand Chamayou, François Le Roux, Peter Laul, Lise Berthaud, Alissa Margulis, Roger Tapping, David Grimal, François Salque, Marina Chiche, et Patrick Poivre d’Arvor dans le cadre de concerts-lecture.
Aurélien Pontier a été invité à se produire en des lieux prestigieux tels que la Grande Salle du conservatoire Tchaikovski à Moscou, l’Auditorium du Louvre, l’Arsenal de Metz, le Grand Auditorium de Bordeaux, l’Opéra Garnier à Paris, la Philharmonie de Kiev, au festival de Colmar, au Andover Chamber Music Festival (Massachussets), au Festival de Montpellier-Radio France, au Festival International de Tenerife, au festival d’Aix-en-Provence, à l’Auditorium de la Fondation Vuitton, au festival de Cordes-sur-Ciel, à celui d’Ingolstadt ou encore au festival Présences (France-Musiques) dédié à la musique contemporaine. Il a également joué plusieurs fois en direct et en public sur France-Musiques et sur Radio Classique, notamment à la salle Olivier Messiaen de la Maison de la Radio ou au studio 106 pour un récital dédié à la musique russe. Aurélien Pontier a tout récemment été invité à donner le concert de clotûre du Festival de Montpellier Radio-France, diffusé en direct sur France-Musique.
Ses engagements récents ou à venir le mènent au Canada, aux États-Unis, en Scandinavie, en Chine, en Italie, en Angleterre, en Espagne, en Suisse, Autriche, Hongrie, Serbie, Slovaquie, Roumanie, ainsi que dans divers festivals français. Un disque avec son partenaire violoniste Matthieu Arama voit le jour en 2013 chez Brillant Classics, un enregistrement solo est à paraître chez Ilona Records en 2018.
Quelques ressources Internet…
Au programme le 10 juin 2018 à 17h :
« Franz Liszt : transcriptions et
paraphrases d’opéra »
Mozart-Liszt
Lacrymosa, Requiem
Wagner-Liszt
Liebestod, de Tristan et Isolde, WWV 90
Feierlicher Marsh zum heiligen Gral, aus Parsifal , S. 450
Verdi-Liszt
Réminiscences de Simon Boccanegra
Paraphrase de concert sur Rigoletto, S.434
Paraphrase de concert sur Le Trouvère
Gounod-Liszt
Berceuse des Sabéennes de La Reine de Saba, S.408
Valse de « Faust », S.407